Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’alcool ! Alors évidemment pas le petit verre de vin que vous pouvez boire de temps en temps mais de l’alcool comme composant des produits cosmétiques.

J’entends très régulièrement des critiques au sujet de l’utilisation de formules alcooliques dans les produits cosmétiques. Alors on va essayer aujourd’hui d’y voir un peu plus clair.

Tout est affaire de concentration et de type d’alcool.

Dans les produits de notre gamme, nous utilisons plusieurs types d’alcools (avec la terminaison -OH en chimie organique) Ce sont par exemple des alcools gras tels que le Stearyl Glycol mais aussi d’autres types d’alcools tels que le Butylène Glycol (issu de la fermentation du sucre), la glycérine, l’éthanol. Ce dernier a des propriétés antiseptiques et est déclaré sous le terme INCI : alcool.

L’alcool « dénaturé », comment ?

Il existe toujours une confusion au sujet du terme alcool car le législateur nous contraint à le « dénaturer », c’est-à-dire à le rendre impropre à la consommation ou à l’ingestion. Évidemment, on peut utiliser toute sorte de substances pour y parvenir. D’ailleurs la liste de la composition INCI ne permets pas de comprendre avec qelle substance l’alcool a été dénaturé.

Dans tous les produits de notre gamme Dr. Baumann Skinident, les alcools sont dénaturés par l’usage d’un ingrédient déjà présent dans la recette finale du dit produit. Par exemple, on peut dénaturer un produit avec de l’urée, c’est à dire la molécule qui par définition est constitutive des facteurs d’hydratation naturels de la peau, vous dénaturez l’alcool d’une manière beaucoup plus saine.

Or l’urée est 100% compatible avec la nature de la peau. Le potentiel irritant de cet alcool est ainsi largement contrebalancé dans la composition des produits par d’autres actifs qui favorisent l’hydratation et la nutrition. La barrière hydrolipidique est ainsi parfaitement nourrie et protégée.

L’usage d’alcool n’est pas en soi, mauvais dans les produits cosmétiques

En réalité, l’usage d’alcool n’est pas en soi, mauvais dans les produits cosmétiques. Tout est une affaire de type d’alcool, de concentration et du type de traitement réalisé sur le produit.

Si on utilise des substances dénaturantes dommageables pour l’épiderme, alors oui, il y a un problème. Si en revanche on utilise des composants compatibles avec l’épiderme pour le faire alors non, l’utilisation d’alcool dans une composition n’est pas problématique et il n’y a, à notre avis, aucune raison de jeter l’anathème sur ce groupe de molécules.

Pour rappel, nous avons tous une quantité naturelle d’éthanol dans notre propre sang, que nous buvions de l’alcool ou pas. C’est un produit que nous retrouvons dans notre organisme. L’alcool dans les produits cosmétiques sert de solvant, mais a aussi des propriétés émulsionnantes (c’est-à-dire pour lier les ingrédients ensemble) et hydratante. Les alcools utilisés jouent le rôle d’éponge qui mettent en équilibre ces substances avec la partie aqueuse du produit.

Au passage, l’utilisation d’alcool permet également un meilleur fonctionnement des liposomes. Et non, ils n’assèchent pas la peau. Je mets au défi quiconque qui utilise nos produits en particulier nos liposomes, nos nettoyants ou nos toniques de m’indiquer qu’après utilisation et application la peau est devenue sèche ou asséchée par les formules alcooliques ; C’est impossible.

Alors ne croyez pas tout ce qu’on vous dit au sujet de l’alcool. Pour nous le potentiel irritant est bien davantage causé par la présence de conservateurs tels que les parabènes et les phénoxyéthanol ou bien des parfums allergéniques lorsque les dits produits cosmétiques en contiennent. Et là vous le savez, grâce à nos critères de qualité bionomes, nous, Dr. Baumann Skinident,  en garantissons l’absence depuis toujours et respectons à 100 pour-cent la santé de l’épiderme à court terme et à long terme.

Contactez-nous ici ou sur notre site skinident.fr ou sur notre page Facebook si vous souhaitez en savoir plus que vous soyez professionnel(le)s de la beauté ou bien intéressé par cette thématique.