
Les bienfaits du soleil
10 avril 2025Quand l’experte se demande si elle est à la hauteur !
Chère esthéticienne, vous êtes là, dans votre institut, entre deux rendez-vous, à contempler vos diplômes accrochés au mur. Vous venez pourtant de transformer la peau d’une cliente ravie, de gérer vos commandes de produits, et peut-être même de coacher votre équipe. Et malgré tout… cette petite voix intérieure qui chuchote : « Est-ce que je suis vraiment légitime ? » Bienvenue dans le club très peuplé des professionnelles touchées par le syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes !
Rassurez-vous, ce syndrome de l’imposteur qui touche tant d’esthéticiennes n’est pas un signe de faiblesse, mais paradoxalement, souvent la marque des professionnelles les plus consciencieuses. Et pour cause ! Avouez qu’entre la représentation de votre métier dans la culture populaire et la réalité de vos journées à jongler entre expertises diverses, il y a un monde !
Une professionnelle nous racontait récemment : « À la maison, quand mon frère révisait son droit, c’était le génie de la famille. Quand je potassais l’anatomie faciale et la biochimie des actifs pour mon BTS Esthétique, c’était juste ‘la petite fait juste des études d’esthétique’… » Un classique, n’est-ce pas ? 🙄
Les multiples facettes du syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes
Soyons honnêtes, combien de métiers exigent autant de compétences variées ? Contrairement aux idées reçues qui alimentent le syndrome de l’imposteur des esthéticiennes, vous êtes :
- Une biologiste cutanée qui connaît les mécanismes complexes de la peau
- Une anatomiste capable de repérer le moindre muscle tenseur du visage
- Une chimiste qui déchiffre des formulations dignes d’un laboratoire
- Une technophile constamment à jour sur les dernières innovations
- Une psychologue qui accueille parfois plus de confidences qu’un divan freudien
Et comme si cela ne suffisait pas, vous êtes aussi chef d’entreprise ! Comptabilité, gestion de stock, marketing, ressources humaines, négociations commerciales… Autant de casquettes qui rendent le syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes d’autant plus injuste.
En réalité, si on devait vous présenter comme dans un CV honnête, il faudrait écrire : « Multi-experte polyvalente avec des compétences dans 12 domaines différents, qui réussit à rester zen quand une cliente arrive 15 minutes en retard tout en exigeant ses 60 minutes complètes de soin. »
Pourquoi le syndrome de l’imposteur frappe-t-il particulièrement les esthéticiennes ?
Plusieurs facteurs expliquent cette prévalence du syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes :
- Le regard social biaisé : Avouons-le, quand on dit « esthéticienne » dans un dîner, certains imaginent encore une personne qui se contente d’appliquer de la crème ou d’arracher des poils. Si seulement ils savaient la différence entre un stratum corneum équilibré et un film hydrolipidique perturbé !
- La « blouse blanche » qui fait de l’ombre : Face aux dermatologues et médecins esthétiques qui s’approprient certaines techniques tout en regardant parfois de haut votre expertise, difficile de ne pas alimenter ce syndrome de l’imposteur en esthétique.
- La guerre des prix : Entre les grandes chaînes qui cassent les prix et les parapharmacies qui promettent monts et merveilles en flacons, maintenir un positionnement qualitatif demande une sacrée confiance en soi.
- L’injonction à la perfection : On attend de vous que vous incarniez la beauté que vous promouvez. Pas le droit au petit bouton de stress ou au teint fatigué après une journée de 12 heures !
Résultat : même les plus talentueuses d’entre vous se retrouvent parfois piégées dans ce syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes, doutant de leur valeur professionnelle malgré des années d’expérience.
5 stratégies efficaces pour le surmonter
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Transformez votre expertise en super-pouvoir assumé
Pour combattre le syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes, tenez un « carnet de victoires » où vous notez chaque défi relevé. Cliente avec une rosacée complexe améliorée ? Acné hormonale stabilisée ? C’est dans le carnet ! Le jour où le doute s’installe, relisez-le, comme votre propre manuel de super-héroïne.
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Devenez l’Indiana Jones des listes INCI
Savez-vous que moins de 10% des professionnelles touchées par le syndrome de l’imposteur en esthétique savent réellement décrypter les listes d’ingrédients cosmétiques ? Maîtriser ce langage mystérieux fait de latin et d’anglais, c’est comme avoir appris le langage elfique. Ca impressionne et c’est diablement utile ! Cette compétence vous permet de repérer en un clin d’œil un bon produit d’un produit marketing, et de l’expliquer clairement à vos clientes. Et c’est plus simple qu’il n’y paraît ! Il suffit par exemple que la mention « Phenoxyethanol » apparaisse. Vous pouvez la mettre en évidence comme un allergène puissant ayant une implication potentielle sur la santé du sang et du foie. Une seule molécule suffit à gacher toute la formulation d’un produit cosmétique. Et cela arrive très souvent.
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Choisissez vos alliés avec soin
Pour vaincre le syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes, entourez-vous des bons partenaires. Tous les fournisseurs ne se valent pas. Certains vous voient comme un simple point de vente, à qui on fait remplir les étagères au maximum. D’autres vous voit comme une partenaire professionnelle. Privilégiez ceux qui partagent généreusement leurs connaissances, qui vous forment sur les compositions, et qui proposent des formulations sans concession sur la qualité.
Pensez-y : quand vous êtes capable d’expliquer pourquoi vous avez banni certains conservateurs controversés de votre institut alors que les grandes marques les utilisent encore, vous n’êtes plus dans le doute – vous êtes dans l’avant-garde !
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Créez votre « girl squad » professionnelle
Pour lutter collectivement contre le syndrome de l’imposteur en esthétique, rejoignez ou créez un cercle d’esthéticiennes qui, comme vous, visent l’excellence. Ensemble, vous pourrez partager vos doutes (oui, même les autres pros en ont !), mais aussi vos astuces et réussites. Un message WhatsApp à 22h après une journée difficile peut faire des miracles : « Toi aussi tu as eu une cliente qui t’a montré une photo de Kim Kardashian en te disant ‘Je veux la même peau’ ? » 😂
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Collectionnez les preuves qui contredisent votre syndrome de l’imposteur
Les photos avant/après (avec autorisation), les témoignages de clientes ravies, les retours positifs sur Google… Créez un dossier spécial « Anti-syndrome de l’imposteur » sur votre téléphone avec tous ces éléments. Quand le doute frappe, ouvrez-le et rappelez-vous : ces résultats, c’est VOUS qui les avez créés !
La vérité que personne ne vous dit sur le syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes
Le plus ironique dans l’histoire ? Plus vous êtes compétente, plus vous risquez de souffrir du syndrome de l’imposteur en esthétique. C’est prouvé scientifiquement ! Les véritables expertes sont souvent celles qui doutent le plus, car elles mesurent l’immensité du savoir qui reste à acquérir.
Alors, la prochaine fois que ce syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes vous rattrapera, souvenez-vous de cette cliente qui est entrée dans votre institut le visage fermé par le stress et qui en est ressortie rayonnante. Souvenez-vous de cette peau problématique que vous avez patiemment rééquilibrée. Souvenez-vous que chaque jour, vous combinez des connaissances scientifiques pointues, un savoir-faire technique précis et une intelligence émotionnelle rare.
Non, vous n’êtes pas une imposture. Vous êtes une experte de l’épiderme, une entrepreneuse, et c’est précisément parce que vous vous remettez en question que vous êtes excellente dans ce que vous faites.
Et ça, ce n’est pas un syndrome – c’est un signe de grandeur.
Vous reconnaissez-vous dans cette description du syndrome de l’imposteur chez les esthéticiennes ? Partagez votre expérience dans les commentaires ! Et n’hésitez pas à transmettre cet article à une collègue qui pourrait en avoir besoin aujourd’hui.